Depuis 2018, une association dévouée a offert une seconde chance à 25 000 poules destinées à l'abattoir. Pierre et Nadège Pauwels, les fondateurs de cette initiative, ont même transformé leur domicile en sanctuaire pour animaux handicapés, prouvant ainsi leur amour inconditionnel pour ces créatures souvent négligées.
À seulement six mois, les poules commencent leur courte carrière de ponte. Mais à 18 mois, leur production diminue, et elles sont généralement envoyées à l'abattoir lors du « vide sanitaire », une pratique de nettoyage des poulaillers. C'est là qu'intervient l'association Les Ch’tites Cocottes & Cie, basée à Mazinghien dans le Nord, qui rachète ces poules pour leur trouver de nouvelles familles. Une Mission de Cœur Tout a débuté modestement avec seulement deux poules. Six ans plus tard, Pierre et Nadège ont sauvé des milliers de volailles, voyageant entre les Hauts-de-France et la Belgique avec leur fourgon capable de transporter jusqu’à 500 poules par trajet. Leurs sauvetages révèlent souvent des conditions de vie déplorables pour les animaux. « Certains éleveurs ferment rapidement les portes pour cacher les conditions de vie des poules. Il faut avoir le cœur bien accroché à cause de l’odeur », raconte Pierre.
Contrairement aux idées reçues, les élevages biologiques ne garantissent pas toujours des conditions de vie meilleures pour les poules. « On peut trouver des poules très maigres et déplumées même dans les élevages bio », précise Nadège. Une Nouvelle Vie pour les Poules Les poules sauvées sont rachetées pour un euro et revendues à quatre euros, à condition que les nouvelles familles disposent d'un espace adéquat et adoptent au moins deux poules. L’objectif est de leur offrir une vie paisible, récompensée par quelques œufs. « Certaines personnes pleurent la perte de leurs poules, les emmenant même chez le vétérinaire, ce qui était impensable auparavant », note Nadège.
Les réseaux sociaux jouent un rôle crucial dans ces sauvetages, attirant rapidement de nombreux volontaires. « Pour un sauvetage de 450 poules, on peut être complets en deux jours », explique Pierre. Un Sanctuaire pour Animaux Handicapés Parfois, les poules sont trop malades pour être adoptées. « Nous avons une infirmerie pour celles qui sont en mauvaise santé », explique Pierre. Le sanctuaire accueille également d’autres animaux : agneaux, chats, lapins, cochons d’Inde, et chèvres avec des handicaps. Michel, un agneau aux pattes arrières malformées, a récemment été sauvé de l’euthanasie et vit maintenant dans ce havre de paix. Financer l’Association Les dons sont essentiels pour maintenir l’association, mais ils ne suffisent pas toujours à couvrir les coûts élevés des soins vétérinaires. « Un scanner pour un chat nous a coûté 900 euros », souligne Nadège.
Pour combler ce manque, Nadège organise des séances de médiation animale dans des Ehpad et des crèches, apportant réconfort et joie aux personnes âgées et aux enfants. Végane et passionnée par les animaux, elle a choisi de consacrer sa vie à cette cause, malgré les sacrifices personnels. « Nous vivons avec un seul salaire, sans vacances ni week-ends, mais c’est un choix que je ne regrette pas », conclut-elle.
Ainsi, grâce à leur dévouement, Pierre et Nadège Pauwels changent non seulement la vie de milliers de poules, mais aussi celle de nombreux autres animaux et des personnes qui les rencontrent.
À seulement six mois, les poules commencent leur courte carrière de ponte. Mais à 18 mois, leur production diminue, et elles sont généralement envoyées à l'abattoir lors du « vide sanitaire », une pratique de nettoyage des poulaillers. C'est là qu'intervient l'association Les Ch’tites Cocottes & Cie, basée à Mazinghien dans le Nord, qui rachète ces poules pour leur trouver de nouvelles familles. Une Mission de Cœur Tout a débuté modestement avec seulement deux poules. Six ans plus tard, Pierre et Nadège ont sauvé des milliers de volailles, voyageant entre les Hauts-de-France et la Belgique avec leur fourgon capable de transporter jusqu’à 500 poules par trajet. Leurs sauvetages révèlent souvent des conditions de vie déplorables pour les animaux. « Certains éleveurs ferment rapidement les portes pour cacher les conditions de vie des poules. Il faut avoir le cœur bien accroché à cause de l’odeur », raconte Pierre.
Contrairement aux idées reçues, les élevages biologiques ne garantissent pas toujours des conditions de vie meilleures pour les poules. « On peut trouver des poules très maigres et déplumées même dans les élevages bio », précise Nadège. Une Nouvelle Vie pour les Poules Les poules sauvées sont rachetées pour un euro et revendues à quatre euros, à condition que les nouvelles familles disposent d'un espace adéquat et adoptent au moins deux poules. L’objectif est de leur offrir une vie paisible, récompensée par quelques œufs. « Certaines personnes pleurent la perte de leurs poules, les emmenant même chez le vétérinaire, ce qui était impensable auparavant », note Nadège.
Les réseaux sociaux jouent un rôle crucial dans ces sauvetages, attirant rapidement de nombreux volontaires. « Pour un sauvetage de 450 poules, on peut être complets en deux jours », explique Pierre. Un Sanctuaire pour Animaux Handicapés Parfois, les poules sont trop malades pour être adoptées. « Nous avons une infirmerie pour celles qui sont en mauvaise santé », explique Pierre. Le sanctuaire accueille également d’autres animaux : agneaux, chats, lapins, cochons d’Inde, et chèvres avec des handicaps. Michel, un agneau aux pattes arrières malformées, a récemment été sauvé de l’euthanasie et vit maintenant dans ce havre de paix. Financer l’Association Les dons sont essentiels pour maintenir l’association, mais ils ne suffisent pas toujours à couvrir les coûts élevés des soins vétérinaires. « Un scanner pour un chat nous a coûté 900 euros », souligne Nadège.
Pour combler ce manque, Nadège organise des séances de médiation animale dans des Ehpad et des crèches, apportant réconfort et joie aux personnes âgées et aux enfants. Végane et passionnée par les animaux, elle a choisi de consacrer sa vie à cette cause, malgré les sacrifices personnels. « Nous vivons avec un seul salaire, sans vacances ni week-ends, mais c’est un choix que je ne regrette pas », conclut-elle.
Ainsi, grâce à leur dévouement, Pierre et Nadège Pauwels changent non seulement la vie de milliers de poules, mais aussi celle de nombreux autres animaux et des personnes qui les rencontrent.
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