La lutte contre le trafic d'animaux prend une nouvelle dimension en Seine-et-Marne, où les gendarmes ont récemment mis au jour un trafic de chiots, exploitant les réseaux sociaux pour leur vente. Cette opération a conduit à la saisie de plusieurs animaux et à l'arrestation de deux suspects, membres d'une même famille.
Les autorités ont mis la main sur ce trafic lors d'une intervention menée le 31 janvier 2024 à Provins, où une chienne malinois et deux chiots non identifiés ont été découverts. L'individu en possession des animaux a affirmé les avoir reçus d'une connaissance, sans aucun document légal. Il a ensuite admis que la chienne était destinée à être utilisée pour des portées, vendues ensuite via les plateformes en ligne, comme le rapporte La République de Seine-et-Marne.
Selon les informations recueillies, six autres chiots auraient été vendus par ce réseau, sans disposer des documents réglementaires. L'enquête, menée en collaboration avec la direction départementale de la protection des populations, a permis de localiser deux autres sites de reproduction à Nangis et Courpalay. Dans ces endroits, les conditions de vie des animaux étaient alarmantes, avec des signes de négligence et d'insalubrité notables.
Les enquêteurs ont saisi un total de sept chiens, dont deux spécimens qualifiés de chiens d'attaque, ainsi qu'un chien en provenance de Moldavie. Les chiens ont été confiés à une association de protection animale pour leur bien-être.
Deux membres d'une même famille ont été interpellés et placés en garde à vue le mardi 12 mars. L'enquête se poursuit pour démêler les rouages de ce trafic et identifier d'autres éventuels complices. Elle vise également à garantir le respect du bien-être animal et à mettre fin à toute activité illicite liée à l'exploitation des animaux à des fins commerciales.