Jetés, abandonnés, mutilés et broyés comme de simples pommes de terre, voici le sort qui est réservé aux poussins qui ont la malchance de naître en tant que mâle... Il ne s'agit pas ici d'un mauvais film d'horreur mais d'une réalité industrielle où des machines fonctionnent en permanence pour détruire 150 000 poussins par jour, plus de 21 millions par an...
C'est dans la plus grande usine mondiale de poules pondeuses, l'usine de Hy-Line International à Spencer dans l'Iowa que l'association Mercy For Animals a révélé ce carnage. Grâce à une caméra cachée, l'association a mené l'enquête et filmé un aperçu de la réalité industrielle des écloseries modernes.
Comme les poussins mâles ne pourront jamais pondre et que leur croissance est trop lente pour en tirer de la viande, ils naissent et meurent le même jour, hachés vivants dans une machine.
Dans un premier temps, les poussins sont triés par des ouvriers en fonction de leur sexe, manipulés et jetés comme des objets. Puis, ballottés par un convoyeur, ils sont précipités dans un broyeur à haute pression pour finir en chair sanguinolente...
Le sort réservé aux femelles n'est guère plus enviable. Pour elles, c'est le début d'une vie de cruauté et de confinement. Pour commencer, la tête des poussins est maintenue fermement par une machine qui découpe au laser le bout de leur bec, bien sensible. L'ébecquage est une pratique courante qui vise à prévenir les coups de bec que ces futures poules pourraient se donner dans une atmosphère confinée et restreinte où rien ne peut être picoré, où aucun contact avec le sol n'existe...
Enfin, par boîtes de 100, les poussins sont transportés par camion et expédiés dans tout le pays vers différents exploitants.
Selon l'association américaine, ces pratiques ne sont pas isolées et même tout à fait courantes dans l'industrie des poules pondeuses, loin des images rassurantes que les consommateurs voient sur les boîtes d'oeufs qu'ils achètent. C'est pourquoi, Mercy For Animals réclame que les 50 plus importantes chaînes de supermarchés du pays impriment sur les boîtes d'oeufs un avis prévenant "que les poussins mâles sont hachés vivants par l'industrie de la production d'oeufs". Elle invite aussi les consommateurs "à mettre leurs principes moraux sur la table en choisissant la compassion plutôt que la cruauté et en adoptant un régime végétalien, respectueux des animaux".
Le groupe Hy-Line International qui se dit "leader dans l'industrie de reproduction de volaille grâce au développement continu de la génétique et à sa production mondiale d'excellente qualité" aurait reconnu que la vidéo filmée fin mai-début juin "semble montrer des pratiques inappropriées contrevenant à la politique de bien-être des animaux" établie par le groupe, rapporte NouvelObs.com dans son article. "Nous avons lancé une enquête immédiatement quoiqu'il eût été préférable que nous soyons informés de ces possibles violations au moment où elles ont eu lieu", a indiqué un porte-parole, Tom Jorgensen.
"Après notre enquête, s'il est établi que notre code éthique a été enfreint, l'employé ou les employés concernés seront punis, voire renvoyés", indique la compagnie, forte de sept usines aux Etats-Unis et qui affirme disposer du plus grand stock de poules pondeuses au monde. Espérons qu'ils n'oublient pas de licencier leurs machines infernales...
la suite sur notreplanete.info
C'est dans la plus grande usine mondiale de poules pondeuses, l'usine de Hy-Line International à Spencer dans l'Iowa que l'association Mercy For Animals a révélé ce carnage. Grâce à une caméra cachée, l'association a mené l'enquête et filmé un aperçu de la réalité industrielle des écloseries modernes.
Comme les poussins mâles ne pourront jamais pondre et que leur croissance est trop lente pour en tirer de la viande, ils naissent et meurent le même jour, hachés vivants dans une machine.
Dans un premier temps, les poussins sont triés par des ouvriers en fonction de leur sexe, manipulés et jetés comme des objets. Puis, ballottés par un convoyeur, ils sont précipités dans un broyeur à haute pression pour finir en chair sanguinolente...
Le sort réservé aux femelles n'est guère plus enviable. Pour elles, c'est le début d'une vie de cruauté et de confinement. Pour commencer, la tête des poussins est maintenue fermement par une machine qui découpe au laser le bout de leur bec, bien sensible. L'ébecquage est une pratique courante qui vise à prévenir les coups de bec que ces futures poules pourraient se donner dans une atmosphère confinée et restreinte où rien ne peut être picoré, où aucun contact avec le sol n'existe...
Enfin, par boîtes de 100, les poussins sont transportés par camion et expédiés dans tout le pays vers différents exploitants.
Selon l'association américaine, ces pratiques ne sont pas isolées et même tout à fait courantes dans l'industrie des poules pondeuses, loin des images rassurantes que les consommateurs voient sur les boîtes d'oeufs qu'ils achètent. C'est pourquoi, Mercy For Animals réclame que les 50 plus importantes chaînes de supermarchés du pays impriment sur les boîtes d'oeufs un avis prévenant "que les poussins mâles sont hachés vivants par l'industrie de la production d'oeufs". Elle invite aussi les consommateurs "à mettre leurs principes moraux sur la table en choisissant la compassion plutôt que la cruauté et en adoptant un régime végétalien, respectueux des animaux".
Le groupe Hy-Line International qui se dit "leader dans l'industrie de reproduction de volaille grâce au développement continu de la génétique et à sa production mondiale d'excellente qualité" aurait reconnu que la vidéo filmée fin mai-début juin "semble montrer des pratiques inappropriées contrevenant à la politique de bien-être des animaux" établie par le groupe, rapporte NouvelObs.com dans son article. "Nous avons lancé une enquête immédiatement quoiqu'il eût été préférable que nous soyons informés de ces possibles violations au moment où elles ont eu lieu", a indiqué un porte-parole, Tom Jorgensen.
"Après notre enquête, s'il est établi que notre code éthique a été enfreint, l'employé ou les employés concernés seront punis, voire renvoyés", indique la compagnie, forte de sept usines aux Etats-Unis et qui affirme disposer du plus grand stock de poules pondeuses au monde. Espérons qu'ils n'oublient pas de licencier leurs machines infernales...
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