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Maltraitance animale : le Conseil national de la protection animale lance un cri d’alarme pour des financements


Face à un manque criant de ressources financières, le Conseil national de la protection animale (CNPA) tire la sonnette d’alarme. Loïc Dombreval, vétérinaire et président de l’association, s’indigne du manque total de subventions publiques pour soutenir le numéro unique 3677, mis en place en juin 2024 pour signaler les cas de maltraitance animale.

« Nous ne recevons aucune aide de l'État, pas un centime. C’est un véritable scandale », s’insurge Loïc Dombreval, ancien député, dans une interview accordée à France Bleu. L’association qu’il dirige, pourtant appelée "Conseil national", fonctionne uniquement grâce aux dons privés, bien qu’elle remplisse une mission d’intérêt public en facilitant le signalement et la gestion des cas de maltraitance animale.

Un numéro d'urgence très sollicité

Depuis son lancement, le 3677 a reçu un nombre impressionnant d’appels : 5 000 en juillet et 4 000 en août. Grâce à ces signalements, « une trentaine d’animaux ont pu être sauvés, notamment des chiens maltraités ou laissés dans des voitures en plein soleil », explique Dombreval. Malgré ces résultats encourageants, il déplore un manque de moyens qui empêche l’association d’agir à plus grande échelle.

« Avec plus de personnel pour répondre aux appels, nous pourrions sauver bien plus d’animaux », regrette-t-il. Faute de ressources financières suffisantes, le CNPA est contraint de prioriser les cas les plus urgents. « Ce ne sont pas des bénévoles qui répondent, nous devons donc payer ces professionnels, et pour cela, il nous faut des fonds. »

Un appel à la solidarité du secteur privé

Face à cette situation, Loïc Dombreval lance un véritable appel de détresse. « J’en appelle aux entreprises, aux particuliers, aux mécènes : nous avons besoin de votre aide pour continuer cette mission essentielle », implore-t-il. Selon lui, l’absence de soutien de la part du gouvernement, malgré l’importance du travail accompli, est incompréhensible.

« Bien que notre nom soit "Conseil national", nous ne dépendons pas de l'État. Nous sommes une association comme les autres, régie par la loi de 1901 », rappelle Dombreval. Il souligne que l’action du CNPA contribue directement à soulager les forces de l’ordre et les associations locales, mais sans financement, l’organisation est à bout de souffle.

Sans aides financières supplémentaires, la capacité de l’association à répondre efficacement à l’urgence animale risque de se réduire, alors que la demande, elle, ne cesse de croître.




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