Le Pecking Order évalue les grandes enseignes de fast-food et de restauration au regard de leur considération du “bien-être” des poulets “de chair” dans leurs chaînes d'approvisionnement.
Le Pecking Order a débuté par l’évaluation des engagements et des publications de progrès que les chaînes mondiales de restauration rapide mettaient en place au sujet du “bien-être” des poulets “de chair” dans l'ensemble de leurs chaînes d'approvisionnement mondiales.
Depuis 2022, Le Pecking Order opte pour une approche plus localisée qui évalue les engagements et les reports de progrès des chaînes de restauration mondiales mais aussi nationales, en ce qui concerne la prise en compte du “bien-être” des poulets dans leurs achats.
Cette année, parmi les 15 entreprises de restauration implantées en France évaluées dans le cadre du Pecking Order, 11 sont engagées à respecter l’ensemble des critères du European Chicken Commitment (ECC) d’ici 2026.
Alors que certaines avaient déjà publié leur engagement lors de l’édition 2022, d’autres l’ont fait cette année, prenant ainsi leurs responsabilités. C’est le cas de Burger King, de Buffalo Grill, de Quick ou encore de Vapiano, qui a été intégrée au classement pour la première fois cette année.
Parmi les chaînes de restauration évaluées pour la deuxième année consécutive, Burger King et Buffalo Grill ont vu leurs scores progresser (voir graphique "Comparaison annuelle des résultats en pourcentage"). Cette progression s’explique par la publication de leurs engagements en 2023.
De leur côté, les boulangeries Paul demeurent engagées, de façon additionnelle à l’ECC, à ce que 20 % au moins de leurs volumes de viande de poulets achetés en France proviennent d'élevages donnant accès à l'extérieur aux animaux.
Sur les 15 entreprises évaluées, 4 s’entêtent encore, en 2023, à ne pas s’engager sur les critères minimum de l’ECC. C’est le cas d’Autogrill, d’O’Tacos, de Starbucks et de McDonald’s. Si l’absence d’engagement de l’ensemble de ces acteurs est inacceptable, celle de McDonald’s, leader de la restauration rapide, interroge particulièrement au regard du poids de l’enseigne et de la lourde responsabilité qui est la sienne dans la poursuite des pires pratiques d’élevage et d’abattage des poulets “de chair”.
Comme l’an dernier, les publications de progrès des entreprises laissent à désirer. Si certaines d’entre elles partagent au public quelques avancées, à l’image de KFC, Burger King, Domino’s et Subway, les autres entreprises négligent ce critère pourtant requis par l’ECC. Nous rappelons à ces dernières qu’elles doivent tenir leurs engagements : travailler sérieusement à remplir les critères de l’ECC d’ici 2026 et en rendre compte annuellement par la publication de données précises sur leurs sites Internet. Chaque année passée sans publication d’un reporting d’avancement entache davantage la crédibilité des entreprises concernées.
https://www.l214.com/wp-content/uploads/2023/11/Rapport-Pecking-Order-2023-France.pdf?fbclid=IwAR3VVUW2G9nZqV3kb6pnQMUcxluf5BegTWgCdfXj6mQ0mqQ3HCX0C9gSMuQ
Le Pecking Order a débuté par l’évaluation des engagements et des publications de progrès que les chaînes mondiales de restauration rapide mettaient en place au sujet du “bien-être” des poulets “de chair” dans l'ensemble de leurs chaînes d'approvisionnement mondiales.
Depuis 2022, Le Pecking Order opte pour une approche plus localisée qui évalue les engagements et les reports de progrès des chaînes de restauration mondiales mais aussi nationales, en ce qui concerne la prise en compte du “bien-être” des poulets dans leurs achats.
Cette année, parmi les 15 entreprises de restauration implantées en France évaluées dans le cadre du Pecking Order, 11 sont engagées à respecter l’ensemble des critères du European Chicken Commitment (ECC) d’ici 2026.
Alors que certaines avaient déjà publié leur engagement lors de l’édition 2022, d’autres l’ont fait cette année, prenant ainsi leurs responsabilités. C’est le cas de Burger King, de Buffalo Grill, de Quick ou encore de Vapiano, qui a été intégrée au classement pour la première fois cette année.
Parmi les chaînes de restauration évaluées pour la deuxième année consécutive, Burger King et Buffalo Grill ont vu leurs scores progresser (voir graphique "Comparaison annuelle des résultats en pourcentage"). Cette progression s’explique par la publication de leurs engagements en 2023.
De leur côté, les boulangeries Paul demeurent engagées, de façon additionnelle à l’ECC, à ce que 20 % au moins de leurs volumes de viande de poulets achetés en France proviennent d'élevages donnant accès à l'extérieur aux animaux.
Sur les 15 entreprises évaluées, 4 s’entêtent encore, en 2023, à ne pas s’engager sur les critères minimum de l’ECC. C’est le cas d’Autogrill, d’O’Tacos, de Starbucks et de McDonald’s. Si l’absence d’engagement de l’ensemble de ces acteurs est inacceptable, celle de McDonald’s, leader de la restauration rapide, interroge particulièrement au regard du poids de l’enseigne et de la lourde responsabilité qui est la sienne dans la poursuite des pires pratiques d’élevage et d’abattage des poulets “de chair”.
Comme l’an dernier, les publications de progrès des entreprises laissent à désirer. Si certaines d’entre elles partagent au public quelques avancées, à l’image de KFC, Burger King, Domino’s et Subway, les autres entreprises négligent ce critère pourtant requis par l’ECC. Nous rappelons à ces dernières qu’elles doivent tenir leurs engagements : travailler sérieusement à remplir les critères de l’ECC d’ici 2026 et en rendre compte annuellement par la publication de données précises sur leurs sites Internet. Chaque année passée sans publication d’un reporting d’avancement entache davantage la crédibilité des entreprises concernées.
https://www.l214.com/wp-content/uploads/2023/11/Rapport-Pecking-Order-2023-France.pdf?fbclid=IwAR3VVUW2G9nZqV3kb6pnQMUcxluf5BegTWgCdfXj6mQ0mqQ3HCX0C9gSMuQ