Les faits
Le 23 février 2016, L214 révélait des images tournées à l'abattoir certifié bio du Vigan dans le Gard. On voyait sur la vidéo un opérateur jeter violemment des moutons apeurés, sans parvenir à les faire avancer. Dans une autre séquence, l’employé s’amusait à infliger des décharges électriques à la tête des animaux, sous les rires de son collègue. Les images montraient également que le box où sont amenés les bovins avant d'être saignés était inadapté et que la pince pour étourdir cochons et moutons était défaillante !
Nous avions alors porté plainte contre l'abattoir pour sévices graves.
Le procès
Les médias ont largement relayé le déroulement des audiences de ce procès très attendu. Les articles ont été innombrables. Un sujet a été consacré à cette affaire au 20h de TF1. Par exemple, découvrez ci-dessous une interview de Sébastien Arsac, porte-parole de L214, et l'article du journal Libération paru vendredi.
Les réquisitions
Mise au point
L214 rappelle qu'au delà de la condamnation de ces agissements d'une extrême brutalité commis à l'égard des animaux par un employé de l'abattoir du Vigan, l'enjeu de ce procès était de mettre toute la lumière sur le quotidien des abattoirs. L’abattoir du Vigan incarne ce que beaucoup présentent comme un idéal : un petite structure, un “approvisionnement” local, des circuits courts, un abattoir certifié bio. Et pourtant... Tous les abattoirs sont synonymes de détresse, de souffrance et de mort. La violence est inhérente aux abattoirs. En choisissant d'écarter la viande de nos assiettes, nous mettons un terme à la tuerie des animaux.
→ Végétalisons notre alimentation !
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